Face à un niveau record de méfiance, en particulier dans les démocraties plus anciennes, les journalistes doivent réussir à convaincre leur utilité sociale. Qu’en est-il des pays moins saturés d’informations ? Pourquoi le journalisme devrait-il prouver son utilité ? La question peut sembler incongrue ou controversée. Une enquête de la Fondation Hirondelle (1). L’ accès à l’information ainsi que la recherche et la diffusion d’informations et d’idées sont reconnus comme des droits inaliénables et universels tels que l’accès à la santé ou à l’éducation. Tel est l’objet de l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée par les États membres de l’Assemblée générale des Nations unies en 1948. Pourtant, cette question est maintenant plus d’actualité que jamais. Les gens du monde entier font confiance aux journalistes et les médias pour lesquels ils travaillent sont historiquement bas : 43 % en moyenne dans le monde, avec de faibles niveaux de 31 à 33 % dans les pays où le secteur des médias est très structuré, comme l’Australie, le Japon, la France ou le Royaume-Uni. La confusion entre information, propagande, rumeur ou opinion n’a jamais été aussi grande, y compris dans les pays les plus riches et bénéficiant des meilleurs systèmes éducatifs. Les réseaux sociaux ont donné l’illusion d’une « information » gratuite, accessible à tous et capable de se passer de professionnels chargés de la produire et de la vérifier. À l’inverse, de nombreux journalistes remettent en question leurs responsabilités dans cette situation. L’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis ou l’élection qui a conduit au Brexit étaient pour eux, des exemples de votes populaires qui n’ont pas été informés par la connaissance des faits qu’ils avaient pour mission de raconter. Dans ce contexte, plusieurs réflexions émergent pour donner au journalisme une légitimité qu’il aurait perdue au grand public : du « journalisme constructif » promu par l’Institut Constructif et l’Université d’Aarhus (Danemark) (2) à la définition d’une « mission journalistique en temps de crise » réalisée du quotidien britannique The Guardian, ils tentent de revitaliser les médias en repensant leur éthique. Très populaire dans les pays du Nord saturés d’information, cette réflexion peut-elle rester confinée à elle ? Ne bénéficie-t-elle pas, au contraire, de la contribution des expériences médiatiques dans des sociétés où l’information factuelle et pluraliste reste un atout rare, voire précieux, en particulier dans les pays en crise ou en transition démocratique ?
Manifeste pour le journalisme constructif
Ancien directeur de l’information à la télévision publique danoise, Ulrik Haagerup a fondé l’Institut Constructif en septembre 2017, afin de « lutter contre la banalisation et la dégradation du journalisme ». Il donne son point de vue sur ce qui doit changer dans cette profession aujourd’hui. Ulrik Haagerup Foundation Hirondelle : En septembre 2017, vous avez fondé l’Institut Constructif (1) à Aarhus (Danemark) pour promouvoir le « journalisme constructif ». Comment définiriez-vous celui-ci ? Quel genre de problèmes il a l’intention de s’adresser ? Ulrik Haagerup : Le journalisme constructif est une solution à la culture médiatique dominante, qui produit principalement des informations sur les mauvaises choses, des informations qui génèrent des clics, qui gagnent des prix et la reconnaissance d’autres journalistes. Au cours des dernières décennies, les médias se sont concentrés principalement sur la couverture des conflits et des crises. Comme il y a des « entrepreneurs de guerre » qui ont plus d’intérêt économique à maintenir des conflits que à les gagner, il peut aussi y avoir une sorte de « journalisme de guerre » qui répond constamment à une demande publique d’informations impressionnantes et faciles à commercialiser. Quand j’étais directeur des nouvelles pour la télévision publique danoise (DR), beaucoup de gens m’ont interrogé sur le mode : « Pourquoi donnez-vous une image aussi négative du monde ? D’abord surpris, parce que ce n’était pas notre intention, j’ai commencé à analyser nos informations. En fait, j’ai vu surtout des accidents de train, des meurtres, des catastrophes météorologiques… Nous avions l’habitude d’envoyer des équipes pour couvrir les conflits en Afrique, pour mais rarement pour couvrir les différents aspects de l’amélioration rapide du niveau de vie sur ce continent. Nos histoires étaient exactes mais, l’une après l’autre, elles étaient déprimantes. Si la plupart des médias pratiquent la même chose, cela crée un fossé croissant entre la réalité et la perception du public. Même si à bien des égards le monde est meilleur (l’espérance de vie moyenne n’a jamais été plus élevée, de moins en moins de personnes meurent dans les conflits, etc.), les gens ne veulent plus suivre les nouvelles. Ils ont le sentiment que le monde s’effondre, qu’ils devraient lire quelque chose de plus réconfortant sur les réseaux sociaux. Cette situation est une tragédie pour la démocratie. F H : Le titre de votre livre, Information constructive : Comment sauver les médias et la démocratie avec le journalisme de demain (Aarhus University Press, 2017), est ambitieux. Comment une « information constructive » peut-elle sauver la démocratie ? UH : Quand j’étais jeune journaliste là-bas il y a environ 30 ans, lire les médias souvent était un signe de civilisation. Aujourd’hui, les gens se méfient des médias : selon le Baromètre Edelman Trust 2018, seulement 43 % des personnes interrogées dans le monde font confiance aux médias. Ce chiffre est encore plus faible dans les démocraties : 42% aux Etats-Unis et en Allemagne, 33% en France, 32% au Royaume-Uni et au Japon, 31% en Australie… De même, seulement 43 % des personnes interrogées dans le monde font confiance à leur gouvernement, tandis que la confiance dans les entreprises (52 %) ou les ONG (53 %) est légèrement plus élevée. Quand une telle méfiance à l’égard des institutions démocratiques se répand, les gens sont prêts au populisme, comme l’ont montré l’élection de Donald Trump ou le vote sur le Brexit. Les journalistes ne peuvent pas changer d’institution, mais ils peuvent changer eux-mêmes. Il est temps d’écouter un peu plus les gens et de rétablir leur confiance, par exemple, en couvrant enfin comment les problèmes que nous avions l’habitude de couvrir peuvent être résolus. C’est ce que le journalisme constructif entend faire. Nous avons l’intention de lutter contre la banalisation et la dégradation du journalisme, en mettant l’accent sur des reportages plus précis, plus équilibrés et plus orientés vers des solutions. Nous voulons se concentrer sur l’avenir et inspirer la société, ce qui implique la mise en place d’un mécanisme de rétroaction de la société. FH : Par exemple, quelles actions l’Institut Constructif a-t-il déjà entreprises ? Mentionnons deux d’entre eux. Premièrement, si la méfiance envers les politiciens et les médias est également forte au Danemark, nous avons organisé des discussions entre les dirigeants de partis représentés au Parlement et les éditeurs de médias. Les deux catégories d’acteurs ont exprimé leur frustration : les politiciens, d’avoir accès aux médias pour discuter de leurs propositions seulement lorsqu’elles sont controversées ; les médias, pour traiter principalement des discours communicationnels avec peu de substance politique. Alors, comment pouvons-nous sortir de cette situation ? Nous avons décidé de tenir des réunions publiques communes afin de trouver des moyens d’améliorer la couverture médiatique de la vie politique au Danemark. Une deuxième action est centrée sur la couverture médiatique après les conflits : après avoir couvert les conflits, comment conserver l’attention des médias sur le redressement des sociétés, la paix processus, renforcement de la sécurité, amélioration des soins ? Cette action est menée par notre bureau international à Genève. FH : N’y a-t-il pas de risque que le « journalisme constructif » soit tenté de saper les « mauvaises » nouvelles ? UH : Le journalisme ne consiste pas à donner de « bonnes » nouvelles : encore une fois, la précision est l’un de nos principes clés. En outre, nous sommes absolument conscients que, pour n’en nommer que quelques-uns, le changement climatique, l’effondrement de la biodiversité et les attaques terroristes sont des problèmes majeurs auxquels le monde est confronté aujourd’hui. Mais beaucoup de couverture médiatique a déjà été donnée aux attaques. Si nous donnons encore plus, ne contribuera-t-il pas au sentiment de peur que les terroristes veulent répandre ? C’est le genre de situation que nous essayons d’évaluer. FH : Quelle est, selon vous, la principale responsabilité d’un journaliste aujourd’hui ? Dans un article récent intitulé « Une mission pour le journalisme en temps de crise », Katharine Vier, rédactrice en chef du quotidien britannique The Guardian, appelle les médias à « développer des idées qui aident à améliorer le monde » et à « utiliser la clarté et l’imagination pour construire l’espoir ». Ces principes, la précision et la recherche de solutions, sont bons. Sur leur base, il est possible, alors que le Guardian et d’autres médias européens innovants y travaillent, de publier des articles d’enquête qui sont lus à la fin par un large public. Ce type de publication est bon pour les entreprises. Il est bon pour le journalisme. Et c’est bon pour la démocratie.
The Guardian : « Une mission pour le journalisme en temps de crise » Dans son article de novembre 2017 intitulé « Une mission pour le journalisme en temps de crise », Katharine Vier, rédactrice en chef du quotidien britannique The Guardian, décrit les principales missions du journalisme depuis le début du 19e siècle en Angleterre. Après vingt ans de révolution numérique, dont dix ans de « Nous devons constamment regarder nos hypothèses, nos préjugés, comment le monde change, ce que cela signifie. À cette fin, nous suivra cinq principes : nous allons développer des idées qui aident à améliorer le monde et pas seulement le critiquer, nous allons collaborer avec les lecteurs et les autres pour avoir un plus grand impact, nous allons diversifier pour avoir des histoires plus riches d’une salle de presse représentative, nous allons avoir du sens dans tout notre travail et, plus que tout, nous allons enquêter avec précision sur les gens et les pouvoirs et établir les faits… C’est une période de recherche pour les rédacteurs, les journalistes et les citoyens – mais aussi un privilège de se poser ces questions, de pouvoir contribuer à transformer cette ère pour le mieux, comme notre manifeste fondateur. Et de continuer à faire ce que la mission du Guardian a été depuis 1821 : utiliser la clarté et l’imagination pour construire l’espoir.
Edelman Trust Barometer 2018 : Media Focus
Chaque année depuis 2000, Edelman, basé à Chicago, publie un baromètre qui évalue la confiance mondiale dans quatre types d’institutions : les gouvernements, les médias, les entreprises et les ONG. L’enquête de 2018 a été menée en 28 pays parmi 1150 personnes âgées de 18 ans et plus. Il examine l’ensemble des médias, y compris les journaux, l’audiovisuel, les sites Web et les réseaux sociaux. À l’échelle mondiale, elle conclut que la confiance dans les médias est historiquement faible (43 %). 59 % des répondants estiment qu’il est de plus en plus difficile de savoir si l’information a été produite par une source médiatique fiable et près de 70 % craignent que de fausses informations puissent être utilisées comme armes. La confiance dans le journalisme (59 %) demeure plus élevée que la confiance dans les réseaux sociaux (51 %). Note : la confiance des médias est particulièrement faible (31 à 42 %) dans la plupart des démocraties, à l’exception des Pays-Bas (55 %). À l’inverse, elle est plus importante dans des régimes plus autoritaires tels que la Chine (71%), les Émirats arabes unis (56%) et Singapour (52%). ** Le
journalisme peut recréer des liens dans une société en crise et expérience
Basé sur 23 années d’expérience institutionnelle, Caroline Vuillemin, directrice exécutive de la Fondation Hirondelle, analyse les défis de la production journalistique dans des pays en conflit ou en crise. Caroline Vuillemin Depuis 23 ans, la Fondation Hirondelle fournit des informations aux populations confrontées à des crises. Quels sont les principaux problèmes d’information pour vous dans ces contextes ? Caroline Vuillemin : Ce qui manque le plus souvent dans les sociétés confrontées à des crises majeures, c’est une information fiable, c’est-à-dire une information qui peut servir de référence aux gens pour prendre des décisions dans leur vie alors que toutes les autres institutions sont défaillantes ou détruites. Il est donc nécessaire de produire cette information fiable, d’une part, parce qu’elle existe rarement malgré les moyens croissants d’accès numérique à l’information et, d’autre part, parce qu’elle contribue à reconstruire la confiance dont ces sociétés ont besoin. Le secteur médiatique des sociétés en conflit ou en crise est à leur image : fragile, fragmenté, polarisé. Dans ce contexte, nous essayons de répondre aux besoins d’information, en accordant une attention particulière à deux les contraintes : la nécessité d’assurer la sécurité des journalistes, des sources et de tous les intervenants dans nos programmes médiatiques ; la nécessité d’assurer les compétences journalistiques et techniques des personnes avec lesquelles nous travaillons. Pour répondre à ces besoins et à ces défis, quels sont les principes de travail de la Fondation Hirondelle ? CV : Pour assurer l’accessibilité et l’équilibre, nous travaillons dans les langues du pays, avec des journalistes du pays et représentatifs de la diversité du pays où nous travaillons. Au-delà du traitement factuel de l’actualité, nous produisons des programmes de débat où le journaliste est le facilitateur d’un dialogue en direct entre différents acteurs – gouvernement, opposition, ONG, autres parties prenantes… – qui n’ont pas non plus la possibilité de s’entretenir mutuellement dans un cadre de confiance. Pour décrire notre approche, je me ferai un plaisir de parler de « journalisme responsable ». Notre principale préoccupation reste la vérification de l’information, car dans les zones de conflit, la question de la fiabilité des l’information peut être une question de vie ou de mort. Nous sommes très attentifs à la façon dont nous publions des informations sur la violence et les conflits armés : plutôt que de les livrer à l’état brut, nous organisons un dialogue autour de cette information avec une pluralité d’acteurs représentatifs des composantes sociales et politiques du pays, ce qui contribue à atténuer l’inquiétude ou le clivage que ces informations pourraient avoir sur les auditeurs. Pensez-vous que ce « journalisme responsable » devrait aller au-delà de la couverture médiatique stricte et aider les individus à prendre des mesures pour surmonter les crises auxquelles ils sont confrontés ? CV : Je suis convaincu qu’au-delà de la simple constatation des faits, le rôle du journalisme est d’accroître les connaissances et les moyens de compréhension de chaque personne, puis de permettre à tous d’agir. Cela n’est pas unique aux pays en conflit ou en crise. Dans ces contextes, d’autre part, le journalisme que nous pratiquons accompagne les auditeurs sous la forme d’une présence humaine rassurante : « Radio Ndeke Luka est notre ami », nous entendons en République centrafricaine. Nous nous efforçons de donner la parole à tous, y compris les majorités silencieuses souvent exclues des cercles de pouvoir (femmes, jeunes…) et les minorités religieuses ou ethniques sous-représentées dans les institutions. Le projet que nous inaugurons au cours du second semestre 2018 dans les camps de réfugiés Rohingya au Bangladesh vise à soutenir ces communautés traumatisées et déracinées, en leur fournissant des informations pratiques pour faciliter leur vie quotidienne et des programmes culturels qui les aident à soulager leurs souffrances. leur situation et leur histoire avec d’autres membres de leur communauté. Lorsqu’une crise a démantelé une société, le journalisme peut en effet contribuer à recréer les liens sociaux.
Le pluralisme des médias a rapproché les Tunisiens de la politique/Témoignage
Ouided Bouchamaoui est lauréate du Prix Nobel de la Paix 2015 avec le Quatuor de Dialogue National en Tunisie, dont elle a été l’une des leaders en tant que présidente du Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat. Depuis novembre 2017, elle est également membre du conseil d’administration de la Fondation Hirondelle. Elle donne son point de vue sur le rôle des médias dans la transition démocratique en Tunisie. Quel rôle les médias ont-ils joué dans la révolution et la transition démocratique en Tunisie ? Ouided Bouchamaoui : Trois moments méritent d’être racontés. Tout d’abord, les émeutes de Sidi Bouzid en décembre 2010. Avant cette date, l’information était contrôlée par le pouvoir, les Tunisiens n’osaient pas parler. Puis les émeutes ont éclaté, et les réseaux sociaux ont permis de les voir. Les Tunisiens ont ensuite retrouvé la liberté de dire ce qu’ils pensaient et de sortir dans la rue pour protester. À cette époque, les réseaux sociaux étaient un puissant facteur d’unité en Tunisie : ils donnaient accès à la réalité tandis que d’autres médias étouffaient les émeutes ; ils contribuaient aussi à assister au développement de la révolution dans d’autres régions du pays. Un an plus tard, le travail de la Constituante Assemblée élue en octobre 2011 a été particulièrement suivie par les médias. Journalistes, intellectuels, religieux, dirigeants d’ONG… Tous ont suivi les travaux de l’Assemblée constituante et sont intervenus dans les médias pour raconter les débats du jour, donner leurs opinions, influencer le public et les députés. Il y avait de nombreux désaccords : la place de la religion dans la Constitution, le statut personnel de la femme, le droit de vote des militaires… tout cela, exposé et débattu dans les médias, a également permis des débats dans les cafés, les familles, et enfin rapproché les Tunisiens de la politique, du droit et des institutions. Enfin, à la suite des assassinats des dirigeants politiques de gauche Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi en 2013, les médias ont pu rapporter un processus de « dialogue national » entre les partis politiques qui s’est déroulé à huis clos. Les conversations des journalistes avec les négociateurs ont permis d’informer le public de l’état d’avancement des discussions, évitant ainsi l’escalade des tensions politiques dans dans les rues. La transition démocratique a-t-elle été accompagnée d’une transition médiatique ? OB : Certainement. Avant 2011, les États des médias exigeaient un traitement sans équivoque de l’information. Aujourd’hui, la Tunisie dispose d’une pluralité de médias, notamment à la radio et sur Internet. Nous parlons de tous les sujets, les opposants politiques sont régulièrement invités… Les réseaux sociaux continuent également de fonctionner, pour le meilleur et pour le pire, avec cette liberté d’expression qui se transforme parfois en insulte, cette liberté de communication qui se tourne parfois vers le prosélytisme pour les réseaux extrémistes. Mais ces abus sont maintenant contrôlés par le gouvernement et les autorités de régulation des médias. C’est l’expérience de la démocratie, qui doit mûrir : il vaut mieux avoir la possibilité d’abuser de la publication que d’en être privée. Dans ce paysage prospère et parfois désordonné, le rôle du journaliste est, à mon avis, de produire des informations fiables et de les transmettre au public. Ne pas influencer les gens, mais pour les informer afin qu’ils puissent construire leur vision des choses et avoir l’occasion de faire leurs choix. Source : Médiation/©Fondation Hirondelle (1) La Fondation Hirondelle est une organisation suisse à but non lucratif qui fournit des informations aux populations confrontées à des crises, leur permettant d’agir dans leur vie quotidienne et dans leurs citoyens. Grâce à notre action, des millions de personnes dans les pays en situation de guerre, d’après-conflit et de crise humanitaire, ainsi que dans les sociétés en transition démocratique, ont accès à des médias qui les parlent et les écoutent tous les jours. (2) Fondé en septembre 2017 par Ulrik Haagerup et Maarja Kadajane, l’Institut Constructif ( »Journalism for tomorrow ») est un organisme indépendant de formation et de recherche basé à l’Université d’Aarhus (Danemark). Il vise à aider les journalistes et les médias à mettre en œuvre « l’information en leur donnant accès à un portail de bonnes pratiques, à un programme de bourses, à une formation et en ordonnant des travaux académiques sur le sujet.
Rien à ajouter ? Dites-le comme un acomment.
Tag : les journalistres reporters